la phrase de la semaine

"Moi, je ne parlerai pas à M. Mugabe parce que j'ai un jugement très sévère sur ce qu'il a fait [...]"

N.S. - sommet U.E. - Afrique du Sud - 25/07/2008

ç'aurait pu être un kikadi...   mais non : cette phrase est de Sark... de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom-sinon-hop-pub-pour-sa-gueule ...

Comprenez : accueillir Kadhafi avec les honneurs de la République, recevoir El Assad sur les Champs le 14 juillet.. tout cela est normal. Mais Mugabe : non ! Car "en tant que président du Conseil, je dois également dire l'horreur qu'ont suscitée les images de violence à la suite du premier tour des élections du mois de mars dernier"... Donc : ilne lui parlera pas, na !

Et là, on ne parle pas des images terribles de De Panafieu ou de Darcos suite à leur branlée défaite aux municipales, non, il parle du Zimbabwe... Alors que chacun sait que Kadhafi et El Assad sont, de tout temps, des partisans du dialogue, des libertés et de la démocratie dans leur pays...

Le truc, c'est que Mugabe n'a rien à vendre ni à acheter. S'il découvre des nappes de pétrole, ou s'il a besoin de quelques avions de combat, voulez vous parier que si le "président du Conseil" ne lui parle pas, le président français saura lui trouver une petite place pour les cérémonies du 14 juillet 2009...